La paix intérieure : apprendre à ralentir et s’écouter

Je me rends compte que j’aime de plus en plus la paix ; le silence, le calme, le fait de parfois être seule.

Apprendre à ralentir

Cette dernière année, j’ai compris que je n’avais plus envie de courir après le temps comme avant ; pour gagner de l’argent que je n’aurais pas vraiment le temps de dépenser à part pour le week-end et les vacances. Je ressens vraiment que pour moi ça ne vaut pas le coup, l’équilibre entre énergie, temps et gain d’argent est trop déséquilibrée et je n’en retire pas assez de satisfaction.

Je comprends que d’autres personnes ont des besoins différents, moi, ça ne fait plus sens pour moi.

Je me comprends, c’est vrai que le parcours scolaire français de manière globale m’a baignée dans cette énergie-là. J’ai été dans ce système-là ; à aller à l’école en suivant des cours trop longs et adaptée à la façon d’apprendre de la majorité, à apprendre et à recracher un cours qui ne me stimule pas/ne m’intéresse pas, à me faire reprendre, car je n’avais pas le droit d’être dans la lune, car ce n’est pas productif, à passer des examens et à être assidue en cours, car on m’a dit que c’était bien et que c’était ce qu’il fallait faire. Même si en DUT, on nous poussait à développer des valeurs humaines, le rythme était très intense.

Se libérer d’un modèle qui ne me nourrit plus

Pour le temps que je passais à travailler sans me sentir bien dans ma vie , je me dis que je me sens plus épanouie maintenant. C’est vrai, peut-être que je construis petits pas par petits pas un système économique qui prend du temps à se développer, à fructifier, mais le gain est si immense et ma paix mentale à la clé est si importante et bénéfique pour moi que ça me rend heureuse.

Avant ; je ne vibrais pas dans les métiers que je faisais, je ne vivais pas, je survivais. À l’exception de mon travail de Praticienne en massages bien-être que j’aimais faire, mais qui ne me convenait pas d’un point de vue énergétique, c’était trop intense pour moi.

J’ai aussi le sentiment que lors de mes expériences professionnelles, beaucoup de mes collègues acceptaient trop de contraintes ; en France, c’est un sentiment général et j’ai l’impression que c’est un sentiment normal de s’adapter ou de souffrir un peu ou beaucoup au travail, car c’est clairement la norme. Je me rappelle de ces phrases dites entre collègues qui paraissaient si insignifiantes et anecdotiques (mais pas pour moi) : “ça va ? “ et la réponse était “comme un lundi”… Je trouve ça triste de subir sa vie à ce point, de se dire qu’on n’aime pas notre quotidien alors qu’on passe les 3/4 de notre temps si ce n’est notre vie entière au travail.

Je comprends les personnes qui agissent comme ça, car avant, je faisais la même chose. Certains ont l’impression de ne pas avoir le choix, car ils ont peur de l’incertitude, peur de manquer d’argent, peur de ne pas pouvoir rembourser leur crédit, ou ne connaissent pas autre chose ou ce métier leur plaît vraiment et ça, c’est génial quand ça arrive ! 🙂

Choisir une vie alignée

Là, je me sens très bien dans ma vie actuelle où je construis de la richesse de temps et d’argent ; je crée une vie d’indépendance de temps et peu importe où je suis, je veux pouvoir travailler. J’aime cette vie où je ne me sens plus stressée du soir au matin comme avant, où j’avais la boule au ventre pour aller au travail, pour parler à certains de mes collègues impulsifs qui n’aimaient parfois pas leurs vies et donc faisaient payer ça aux autres, quand je devais me sur adapter à des règles qui ne faisaient pas sens pour moi. Très souvent, ce n’était même pas des boulots qui me passionnait, qui m’animais, quand j’y repenses, je me trouves courageuse d’avoir vécue ça en me disant que c’était normal de vivre ça et que ce n’était pas ok, mais que je restais dans ces contextes-là, car je pensais n’avoir aucun échappatoire, je pensais que c’était ça la vie que je devais avoir, car beaucoup de gens vivaient comme ça.

Aujourd’hui, je m’offre le temps d’aller en nature même en semaine (et sans culpabiliser) ; pour réfléchir et créer des idées nouvelles par rapport à mes projets. Et j’apprends à l’assumer, même quand j’en parle à des proches qui ne vivent pas ça, car ce qui est important pour moi, j’ai envie de le montrer aux autres, j’en suis fière.

J’aime prendre le temps en travaillant d’écouter le bruit du silence, le bruit du “je n’ai rien de prévu et je me laisse porter par le moment”, le bruit des oiseaux, le bruit du vent, le bruit des feuilles des arbres. J’aime prendre le temps d’aller me balader en forêt, de me baigner au lac ou de me prélasser, car pour moi, le travail est une passion et non une contrainte et je me sens moins nourrie quand je travaille entre 4 murs, ce n’est pas physiologiquement bon pour moi. Les murs blancs me coupe les idées, l’inspiration et le fait d’être enfermée chez moi me crée un sentiment d’oppression qui coupent mon élan et me génère du stress. C’est important pour moi de m’écouter et de faire des pauses quand j’en ressens le besoin, quand je suis fatiguée, pour ensuite être beaucoup plus efficace de travailler intensément après. Et quand je suis à fond sur un projet, par contre, je peux y travailler en non stop-pendant des jours sans m’arrêter, car je suis habitée par ce projet.

S’aimer assez pour s’écouter

En ce moment, je prends encore plus de temps pour développer ce sentiment de gratitude, de fierté de mettre permis d’oser faire ces choix et de penser plus à moi, à ce que je ressens, à mes besoins qu’à ce que l’on peut penser de moi, au sentiment que je pourrais potentiellement déranger quelqu’un de par mes idées, mes projets.

Je pense que c’est bien de m’écouter et m’aimer à tel point que c’est comme si je suis en couple avec moi-même. Mon intuition, j’apprends à la développer, à écouter ma petite voix qui me dit ce que je ressens de faire énergétiquement ou non. Bien sûr, parfois je vais au-delà de mes intuitions, car je pense que sortir de ma zone de confort pour aller vers ma zone de génie, c’est super important et que même si ça me demande un effort, ça me génère beaucoup de satisfaction de faire ça, ça ouvre le champs des possibles et ça m’ouvre l’esprit même si ça fais un peu peur au début.

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